Emotion, mercredi dernier, au petit matin, sur la place Saint-Corentin : une nacelle équipée d'un treuil surplombe la statue équestre du roi Gradlon !

Elles sont finalement là pour déposer les cloches situées juste derrière la staue. Après une heure passée à guetter les cloches volantes en plein courant d'air, je me rappelle que j'allais initialement bosser...

Voici les cloches en question, retrouvées sur cette carte postale non datée. Tu ne serais pas en train d'inventorier les cartes postales pour les faires numériser, là ?

L'an dernier, à la même époque, c'est un mur bleu glazik qui me préoccupait. Cette année, ce serait plutôt l'encre pour taille-douce bleu de Prusse... et je préfère !

D'abord graver les plaques. Les poses déjeuner de la semaine ainsi que qelques soirées n'ont pas été de trop. En tout, il y a 5 (petites) plaques. Comme de la pointe sèche, mais en pas pareil... et plus facile.

Encrage et essuyage de la plaque, classique. C'est l'étape fatidique pour mes doigts qui resteront bleux plusieurs jours...

Tirage sans presse, pour les petits formats le laminoir serré au maximum fait l'affaire. L'idée est d'obtenir un rendu "trait de stylo bille"... alors qu'aucun stylo n'intervient dans l'histoire, bien sûr !

Plus compliqué, essayer de caller plusieurs plaques sur le même tirage. Sans plateau de presse, c'est très approximatif.

Et dire qu'il va falloir remettre tout ce petit monde dans le bon ordre...

Finalement, j'y suis arrivé. Je n'ai perdu qu'un personnage dans la bataille et les cuvettes sont bien visibles comme je voulais. Seul bémol, le nombre réduit de tirage. Trois passages par plaque, grand maximum. D'accord, la prochaine fois on fera sur cuivre !

Ame sensible, si tu lis ça, inutile de chercher le personnage disparu... il n'a jamais été gravé. Un oubli. Oups.

D'accord, tu as visité Pest et Buda, mais as-tu vu l'école de bicyclettes ?

La mode budapestoise n'est peut-être plus tout à fait la même...

Grand calme, quelques minutes avant l'ouverture de la braderie. Une oasis de silence, un océan de sérénité... qui n'a pas duré...

Tu crois qu'en se glissant entre les pages ?

Vus successivement à quelques heures d'intervale, l'un m'a fait penser à l'autre, et inversement.

Avec un petit air de famille avec Zuble, aussi.

Quelques éléments supplémentaires apportés aux aplats de noir avant de peindre le tout à l'acrylique.

C'était il y a un mois. Depuis, le projet est à l'arrêt (au beau milieu du salon...) faute de temps -ou autres- pour aller quérir du vernis. Inutile d'insister, je n'utiliserai plus la lasure ton "pin clair" (comprendre jaunâtre)sur des couleurs  froides. Un tableau de sacagé, ça suffit comme ça !

Jai commencé à accrocher dans l'atelier ma petite  collection de gravures. Zut, celle de droite est cachée par le reflet !

Comment ça, c'est de guingois ?

Si pour certains le mois de mai est synonyme d'examen ou de concours, pour moi c'est la présentation orale des plus prestigieuses acquisitions de l'année.

Deux semaines passées à fignoler la description des oeuvres et des techniques, à faire des recherches sur les auteurs et artistes, lire les textes (zut, lire Salah Stétié, Huysmans, Caillois, pffff...) et bricoler un diaporama...

...emballer soigneusement chaque pièce, caser le tout dans une valise matelassée et répéter ma petite prestation. Cette grand-messe régionale a été reportée, mais je reste mobilisée...

Juste pour le plaisir, celui-ci n'est pas présenté, mais donne une idée du genre de galères auxquelles je suis confrontée : mais dans quel ordre donc se lit le poème ? Et comment replier le tout ? Du bonheur, que du bonheur !

Bref, un intermède des plus agréable entre deux piles de vieilleries poussiéreuses (mais je les aime aussi, les vieilleries...)

Au coeur du pays du roi Morvan, en plein centre de Gourin, il y a :

Cette réplique de la statue de la liberté a été offerte à la commune en mémoire des quelques 70.000 centre-finistériens qui ont migré au XXe siècle de l'autre côté de l'Atlantique.

...parce qu'on ne peut pas passer notre temps à jardiner.

 Grâce et dénuement, d'Alice Ferney, tragique et beau, une communauté Rom vue par le prisme d'une institutrice souhaitant apprendre à lire aux enfants. On a l'impression d'assister à la disparition d'une culture.

 Idiopathie, de Sam Byers. Le sous-titre précise : un roman d'amour, de narcissisme et de vaches en soufrance. Un peu voleur, le sous-titre. Un roman qui se veut drôle, avec des portraits de personnages décalés, horipilants, mais l'auteur en fait trop (à mon goût). Alors, finalement, bof.

 La lettre oubliée, de Nina George. Encore un roman supposé léger et drôle. L'idée de départ est vraiement sympa : une péniche-librairie baptisée la "Pharmacie littéraire" sur laquelle le libraire est prescripteur de lectures... La péniche largue les amarres et l'histoire tourne à la bluette sentimentale. Mais le tout est agréable à lire.

Rien d'autre ? Si, plein de nouvelles lectures, faudra qu'on en reparle !