Après un bref intermède de'environ 2400 kilomètres, revenons à nos sequins...

Un bon début, des manches qui ne gènent pas les mouvements, avec un p'tit drapeau flottant sur l'épaule.

Le chapeau assorti, un peu casse-tête à solidifier pour qu'il puisse être mis et remis comme un bonnet. Sympas aussi, les plumes qui durcissent quand tu les peints...

Le col (qui brille !) qu'on a raccourci depuis, ça faisait un peu col de la chemise de nuit de la Mère-Grand du Petit Chaperon Rouge (Comment ça, t'as regardé Into the wood ?). Note surtout les manches plus claires, teintes à la peinture acrylique (si !). Le reste du Tshirt est blanc, on en reparlera...

Et le bas, la petite fente pour l'ampleur des mouvements et l'accès aux poches du pantalon. Les chaussures BRILLENT ! Même les lacets sont peints. Reste à trouver une paire de chaussettes qui va bien. Bref, mission accomplie.

Avoir envie de remplacer les vieilles chaises de bar éventrées par les chats et dans lesquelles on se cogne à chaque mouvement par une petite étagère...

A peine le temps d'imaginer, c'est fait ! Et avec des crochets qui vont bien.

Qu'elle est grande, cette cuisine... mais toujours aussi encombrée !

Tout loge !

Et seulement 13h de route, malgré un petit détour obligé à travers la campagne morbihannaise pour cause de déviation...

ça, c'est fait.

Tu ne vois pas pourquoi ?

Mais si ! Dansons tous en rond sur le pont d'Avignon... avec des cartons ! Je te l'accorde, la p'tite danse, c'est pas ça. Note quand même le trémoussement. Et puis, les cartons sont très ressemblants.

Quand tu découvres ça dans ton courrier, tu te dis que, forcément, ce sera une bonne semaine !

Hiiiii ! J'l'encadre !

Nettoyer et inventorier les diapositives sur plaques de verre ? C'est fait !

Tiens, ce ne serait pas un Saint-Michel terrassant le dragon, là ?

Retournons maintenant à l'inventaire des plans sur calque...

Je commence sur des papiers un peu fins, à l'encre à l'eau, pour être sûre d'avoir quelques tirages corrects. Je m'applique !

Ensuite, je fais quelques tirages supplémentaires sur du papier bouffant mouillé, à l'encre grasse. J'en ai partout mais il y a quelques jolis résultats, dont particulièrement deux qui ont de beaux aplats d'un noir profond.

J'aurais bien continué quelques heures à faire des essais plsu ou moins heureux de couleurs, comme ce papier de soie collé (et calé !) avant impression, mais il fallait libérer l'espace, alors  ce sera pour une autre fois !

Maintenant, il faut que ça sèche. Et inutile d'aller tater toutes les 5 minutes, ça n'ira pas plus vite (Ah ? Tu m'as vu ?)

Si la qualité d'une journée se mesure au degré de coloration des mains, alors assurément ce dimanche est une excellente journée !

Je te laisse deviner la nuance (en plus de l'encre typo, bien sûr !)

Bien pratique, le grand T-shirt vert, pour reporter sur le tissus sans faire de patron. Plus qu'une manche à monter et la base du  costume est terminée. Restera à poser les fioritures à paillettes...

C'est bien d'admirer les prouesses techniques de grands graveurs, mais le calendrier m'oblige à me replonger dans la réalité plus modeste de mes p'tites bidouilles.

C'est que février et sa soirée "Rock & Rose's" approche, et j'aimerais y faire un petit clin d'oeil.  J'envisage des gambettes se trémoussant, inspirées des linos d'Andrée Prigent avec une belle grosse rose (jouflue ?). Il y avait initialement des bras, mais ça faisait trop panti ndésarticulé. Exit les bras.

Bien sûr, plus c'est pressé, plus ça cloche. Le papier transfert jaune ne transfert plus. C'était bien la peine de se lever si tôt pour avancer...

Le transfert bleu, une valeur sûre, mais j'ai du mal à lire les détails. Et pas le temps de repasser une troisième fois le dessin. Un peu d'improvisation, comme d'habitude...

J'ai finalement gravé la plaque hier, pendant la pause méridienne, et fait un premier tirage d'essai vite fait ce matin au milieu du p'tit dèj'. C'est que le samedi on embauche tôt ! Je ne touche à rien, et ferai les tirages demain matin. Il faut ensuite compter une bonne semaine de séchage. Bref, c'est un peu juste ,comme d'habitude.

Quand Olivier Besson fait une démonstration d'impression d'un de ses bois gravé en trois couleurs, tu ouvres Grrrand les mirettes !

Tirage à la presse...

Tirage au baren...

Pffff. Juste magique.

Et même qu'il a montré comment caller les motifs sur les différentes plaques, illustrant exactement l'explication donnée par Sylvain Salomovitz la semaine passée. Il n'y a plus qu'à appliquer les consignes !