C'est l'histoire d'un (grand) morceau de jute récupéré il y a 6 ou 7 ans, à la suite d'un projet réalisé par Groona au collège. La toile, épaisse et rigide, avait été peinte en blanc et maculée de tâches de couleurs vives. Je l'ai retournée et clouée sur un chassis. Les bords sont irréguliers et frangés à souhait. Le tout gondole fortement.

Repris et abandonné à plusieurs reprises, le fond s'est enrichi de divers papiers collés puis arrachés, peints, décolorés, repeints...

...le tout disparaissant partiellement derrière une fine couche le blanc. Ce n'est pas flagrant sur la photo, mais les textures restent visibles. On voit par endroits la toile grossière alors qu'à d'autres la surface est lisse et brillante.

C'est sensé représenter un vieux mur lépreux, à la peinture écaillée. Mais si, mais si...

La hauteur ? 140 cm.

Deux mois qu'on n'a pas parlé lectures. Tu ne lis plus ? Que si que si , et voici un échantillon des découvertes du début de l'année. Ces trois ouvrages ont comme point commun d'avoir été empruntés à la médiathèque.

 Le club des métiers bizarres, de Gilbert Keith Chesterton. Je ne sais plus comment je suis arrivée à l'emprunter, mais je n'ai pas été déçue ! Un recueil de nouvelles toutes plus saugrenues les unes que les autres, dans lesquelles l'auteur prend plaisir à nous mener par le bout du nez...

 Miniaturiste, de Jessie Burton, qui m'a atiré parce que se passant dans le Amsterdam marchand du XVIIe qui dominait les voies maritimes, avant la suprématie anglaise. Mais non, bof bof bof, déçue déçue déçue. J'ai été lire quelques critiques, par curiosité. Elles sont globalement bonnes, même si chacun s'accorde à dire que le sujet du roman (autrement dit, le miniaturiste...) n'est pas à la hauteur mais que ça ne nuit pas à la qualité de l'ensemble. Que non que non, on dirait une ébauche de roman.

 Et quelquefois j'ai comme une grande idée, de Ken Kesey. Tu sais, l'auteur de Vol au dessus d'un nid de coucou avant qu'il soit adapté au ciné. Ahhhhh ! J'ai adoré ! Un pavé au rythme endiablé, truffé de personnages attachants, de situations improbables, à l'écriture surprenante (la même scène racontée de 3 points de vus différents, entremélés, va t'y retrouver...). Lui aussi a été adapté au cinéma, sous le titre Le clan des irréductibles, avec Henry Fonda et Paul Newman, en 1970. Mais zut, il n'est pas à la médiathèque !

J'ai oublié le plus omportant : il est ressorti, toujours chez Monsieur Toussaint Louverture, avec une couverture juste merveilleuse !

La journée consacrée à ne pas fêter en avance - ou à fêter les non-anniversaires...

Autrement dit, cuisine, cuisine, cuisine !

Quelques pingouins bringuebalants, mais aussi des cannelonis farcis et une tarte aux fraises. Correct, pour une absence d'anniversaire !

Une minuscule licorne en carton barbouillée de blanc...

...et voici un non-cadeau de non-anniversaire. La suite cet été pour le post-anniversaire ou le non-anniversaire d'après !

Deux jours consécutifs tous à la maison, ça c'est de l'exceptionnel ! On commence joyeusement -malgré l'heure sacrifiée sur l'autel de l'heure d'été- par une chasse à l'oeuf sur la table du petit déj'...

...pour enchaîner par un tri généralisé des armoires. Enfin, de 3 armoires sur 4, il y a des réfractaires.

C'est ainsi qu'émerge un portrait de nous depuis bien longtemps enseveli sous une montagne de linge.

Au final, ce sont quand même cinq sacs poubelle qui seront remplis de vêtements pour la plupart trop usagés pour être même donnés. De mon côté, je reconnais ne pas avoir été la plus motivée. J'ai toujours 10 chemises, 10 Tshirts, 10 pantalons et 10 gilets... auxquels s'ajoutent 3 pantacourts, 3 jupes et 3 robes. Pfffff...

Le temps d'un rapide aller-retour au salon "Paper & Print", salon de la micro-édition premier du nom, d'un bol d'air au Relecq-Kerhuon au bord de la rade de Brest et c'est l'heure de la tempête. Electricité stroboscopique, marée jusqu'au milieu du salon et clapotis entre parquets et plafonds, juste de quoi s'occuper jusqu'au lendemain matin ! Manquerait plus que les giboulées...

J'adore les affiches recomposées par la pluie et le vent... Celle-ci date du 10 mars. Tu sais, le jour où il y avait des arbres déracinés tombés sur la route...

Sympa aussi, la première photo, avec l'appareil resté règlé en mode "il fait moche il fait sombre" adpté depuis six mois...

Depuis quelques mois, trois héoliennes ont été installées pas très loin dehcez nous. En tout cas assez près pour les voir de partout sans vraiment savoir où elles sont. Comme le pied des arc-en-ciel qui aiment à jouer à cache cache.

Pour en avoir le coeur net, nous avons pris le chemin des écoliers (ou plutôt du troupeau de vache)pour nous retrouver nez à nez avec l'objet recherché. Mais où sont-elles, finalement ? A Melgven !

Quelques traits blancs de dernière minute ont finalement été effacés. Le tout est vernis à la bombe. Surprise ! C'est du vernis brillant. Autrement dit, on voit plus que des reflets.

Une couche de lazure par dessus pour faire bonne mesure. Re-surprise ! C'est de la lazure couleur pin. Mais la couche est si fine que ça ne jauni pas vraiment.

Et le rituel final, l'accrochage. Le triptique a fondu pour ne devenir qu'uniptique ou monoptique ou... ou... un tout seul, tandis que le p'tit nouveau se prend pour un écran au dessus de l'écran. C'est que le dit écran géantissime par rapport au précédent venait masquer le triptique. Après avoir envisagé de le découper, voire d'y ménager une fenêtre, le bon sens a voulu qu'on change simplement de format de tableau...

Oùsont passés les deux autres volets du pont Vauban ? Ceci est une autre histoire...

Toutes les silhouettes ont été longuement ombrées au stylo bille...

...avant d'accentuer le relief du fond posé à la spatule avec du brou (toujours, du brou) et de l'acrylique noire. L'instrument clé ? Le pschitt à eau (et la serpillère, mais pour une autre raison).

Puis attendre que ça sèche. C'est toujours un peu la même histoire...

Le premier rendu est sombre et terne, rien d'étonnant quand on connaît l'humeur du moment (qui dure, certe...)

Vrsion suivante, une fois le fond nettoyé.