Cette année encore, la tentative de (mini) potager n'est pas un franc succès, c'est peu de le dire... A part des limaces et des pissenlits (tiens donc !) la récolte sera... inexistante.

Heureusement, la prairie fleurie est là pour nous consoler. Quelle est la taille minimale acceptable pour parler de prairie ? 30 cm carré, c'est suffisant ? N'empêche, il y a 5 fleurs. Oui, CINQ.

Les cassis, framboises et casseilles sont, eux, effectivement au rendez-vous. La cueillette est quotidienne.

Le rosier ronce s'efforce de compenser la perte de toutes les autres roses du jardin, cuites par la pluie (vraiment ?) et l'absence inexpliquée d'hortiensias.

La jungle épineuse inextriquable s'étend dsur sur 10 mètres de large et 2 de haut.

Encore un mois avant les vacances, ça veut dire aussi "plus que" un mois pour préparer la rentrée... Il est donc grand temps de se décider à élaborer le tout nouveau jeu de fiches décrivant les techniques de gravure. Déjà, on tient le fil conducteur : le pissenlit !

D'abord regarder ce qui s'est déjà fait sur le sujet, il ne s'agit pas de réinventer le monde. Dessiner, dessiner, dessiner. Puis commencer par une technique simple que j'affectionne particulièrent : la gomme gravée.

Monter la dite gomme sur une cale en bois pour pouvoir tamponner.

Et d'un !

En patouille aussi, il faut sans cesse apprendre de nouvelles techniques !

Aujourd'hui, la biseauteuse. Sur des chutes de contrecollé de l'expo Abgrall. Avec un bon professeur, j'ai fini par piger le truc.

Pour quoi faire ? Pffff. Des échelles d'un côté, des carrés de l'autre. A voir.

Recouvrir le tout de papier journal trempé dans la colle à papier peint...

...et attendre que ça sèche. En Bretagne. Alors qu'on a la tête et les pieds dans le nuage. Que le sel est un bloc et que le savon fond sur le porte-savon. Que les portes coincent. Donc, atteeeeeendre.

Une sélection parmi les lectures sympas de ces dernières semaines.

 Shakespeare : l'antibiographie, par Bill Bryson. En cette année anniversaire du 400e anniversaire de la mort du dramaturge, l'occasion de faire le point sur ce que l'on sait vraiment sur lui. A savoir, à peu près rien. Drôle et très documenté.

 Le perroquet de Budapest, d'André Lorant. Ce spécialiste de Balzac évoque sa Hongrie natale et les conflits qui l'on traversé au cours du XXe siècle. Entre le journal intime et l'introspection psychanalitique, beau et flippant à la fois. Mais bon, pas facile de trouver quelque chose de léger sur la Hongrie !

 Les mille et une gaffes de l'ange gardien Ariel Auvinen, d'Arto Paasilinna. Suivant sa recette bien rodée, plus c'est improbable, plus c'est drôle.

Ce n'est pas parce qu'il fait un temps de limace qu'il ne faut pas faire des projets d'été...

La première incursion au sous-sol est toujours la plus difficile, il faut retrouver les outils éparpillés, dégager la surface de travail et se désoler en découvrant que la lame de scie a rouillé.

Et donc reprendre ses petites habitudes.

Pester sur les angles...

Gromeler en ouvrant le pot de lazure jaune... mais il faut voir le bon côté des choses : en l'utilisant en sous-couche, elle se voit moins qu'en glassis. Mouai.

...pour obtenir deux nouveaux carrés, 60 x 60 cm, dans l'idée de poursuivre la série des carrés "vus du  ciel". Affaire à suivre.

Une belle journée passée à Angers, pour bien couper la semaine...

Le temps d'aller admirer la belle exposition "Ruines d'Avenir" élaborée à l'occasion des 90 ans du monstre sacré qu'est Michel Butor...

Les manuscrits, les travaux préparatoires et les éditions originales de ce formidable travail de 6 artistes autour du peintre poète. Le tout publié aux éditions d'art FMA, pour ne rien gâcher.

L'expo étant disséminée sur plusieurs étages, en profiter pour déambuler dans le château, mais aussi aller voir l'extraordinaire tenture de l'apocalypse datant du XIVe siècle. Près d'un kilomètre de long, à couper le soufle, bluffant.

Un petit tour dans les jardins du chateau, quelques pas dans la vieille ville (que de pavés !) et puis s'en vont...

Anatomie approximative...

Essayer de faire tout tenir ensemble...

Former les volume à grand renfort de papier kraft et de scotch brun.

Fin de montage dans les temps, vernissage sympa, expo magnifique et premiers visiteurs ravis...

...il n'y a plus qu'à laisser vivre jusquau 17 septembre. En faisant quelques visites commentées, quand même ?

Bon bah, il n'y a plus qu'à tenter de reposer les pieds sur terre. Mais est-ce vraiment nécessaire ?

Sympa de se balader dans le quartier lorsque les boutiques sont fermées...

La boutique de cigarettes électroniques,

Le bijoutier,

La pharmacie.

Mais ne serait-ce pas justement le fameux René Laennec, inventeur du stéthoscope -autrefois appelé cylindre- dont on parlait récemment ?