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zapettibulles
finistere
19 août 2015

Ne pas rester coincées...

Saint-Pol de Léon, c'est aussi la chapelle du Kreisker, séparée de la cathédrale par une courte rue. Au moins, maintenant, c'est bien clair dans ma tête : il ya DEUX édifices. Et ce n'est pas le clocher de la cathédrale le plus haut...

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Je ne sais quelle folle audace nous a pris, mais nous sommes montées jusqu'à la plateforme du clocher, juste au-dessus des gargouilles. 

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Si l'intérieur de la flèche est impressionnant, la vue panoramique l'est encore plus...

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Tu aperçois, entre autre, la cathédrale flottant sur une mer de toits d'ardoise.

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Dans ses écrits, l'ami Abgrall qualifie volontier le Kreisker de plus beau clocher de l'univers. Difficile de relativiser, cette partie de la Bretagne, longtemps éloignée des axes de communication, étant peu mentionnée dans les grands pélerins littéraires. Flaubert, déjà peu emballé par la campagne alentour, qu'il juge "d'une tristesse froide" et d'une "teinte morne", trouva le Kreisker vu de loin parfaitement à son goût, mais il lui sembla s'enlaidir à mesur qu'il s'en approchait au point de n'être qu'une église comme toutes les églises.

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Et puis, tu t'aperçois que Saint-Pol est sur une péninsule et que la mer est présente un peu partout...

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Mais surtout, tu te demandes comment tu vas bien pouvoir redescendre de là...

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Car, si la montée a été laborieuse, la redescente est, elle, complètement flipante.

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C'est-à-dire que ça coince au niveau des épaules (et tu vois nos gabarits respectifs...), que les marches, fort hautes et usées, sont moitié plus courtes que nos pieds (que nous n'avons pas si grands que ça) et que les sources de lumières sont... rares. Dans l'intervale, tu tatonnes dans la pénombre, invectivée par les personnes qui souhaitent monter et qui attendent...

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Une fois de retour sur le plancher des vaches nous nous sommes précipitées dans une librairie. Ouf !

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17 août 2015

Le petit détour...

En allant chercher du pain à Tregunc, nous nous offrons un détour par la plage de Kersidan, non loin de Trévignon. On devine au loin une certaine activité humaine, mais rien d'assez près qui puisse nuire à notre sérénité.

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Pour finalement nous installer quelques instants et profiter de la vue. Et du sable. Et de l'air. Et de la mer.

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 Qui a dit que la soupe avait eu le temps de refroidir ?

16 août 2015

Chaud, l'artichaut ?

Après ces quelques jours d'interruption, reprenons nos pérégrinations Abgralliennes. Si certains se spécialisent en vaches, vélos ou vieux cailloux, j'en suis encore à prendre mes repères. Et à Saint-Pol de Léon, il y a de quoi en perdre son clocher...

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La visite de la cathédrale Saint-Pol-Aurélien à elle seule nous a pris un grand moment et... quelques courbatures dans le cou, tant elle nous a plu. Plafonds, narthex, chapelles, gisants, étagères de la nuit, il faut avoir les yeux partout. Un peu étonnant quand même, l'écran géant projetant en boucle un documentaire, même si le lieu est propice à la juxtaposition esthétique, il y a comme un télescopage culturel. MÊME là, on est soumis à une profusion d'informations.

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Autre rencontre satisfaisante, le reliquaire massif et clinquant dessiné par les soins d'Abgrall. Nous espérions le voir, nous l'avons vu. L'objet accueille des reliques de trois saints différents, le chef et le bras de l'un, saint-Pol, l'omoplate du second, saint-Hervé, et le femur du troisième, saint-Laurent... Un vrai puzzle.

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Il est installé non loin du baldaquin sensé le protéger, lui aussi conçu par notre ami architecte, visiblement inspiré... Dans l'expo, pour ne pas perdre le visiteur, nous ne présentons que l'ossuaire lui-même, et taisons pudiquement les fioritures qui l'entourent. Ame  sensible, tu auras aperçu la statue de Saint-Pol et son dragon au faît du baldaquin, nous en reparlerons.

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Mais le vrai grand coup de coeur de cette visite a été pour les stalles sculptées du XVIe siècle, aux figures toutes plus expressives et drôles les unes que les autres. Ce sont plusieurs centaines de personnages qui se cachent un peu partout. Si on reconnait certains comme sortis des Saintes écritures, beaucoup, grimaçants, font davantage penser aux contes ou au fables du Moyen Age.

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Les sculptures en chêne dans la pénombre du choeur ne sont pas faciles à photographier. Elles sont patinées et lustrées. On découvre aussi, sur certains des sièges, des graffitis datant... du XVIe siècle !

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Nous quittons l'édifice pour visiter la ville.

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Sur le chemin du port, nous découvrons le lavoir du Gourveau où, selon la légende, Saint-Pol rencontra le gardien de porc qui le conduisit au château en ruine (ar kastell, nom que la ville a conservé et qui justifie les créneaux dont Agrall a parsemé son reliquaire) peuplé d'une laie et ses petits ,des abeilles, un ours et un boeuf sauvage...

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Après une pause pique-nique sur le port, nous retournons dans le centre en profitant de la vue sur la baie de Morlaix et son semis d'îlots. 

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Juste pour vérifier que nous sommes maintenant incollables sur les clochers léonards, la chapelle Saint-Joseph vient s'imiscer dans l'histoire et tente de se faire passer pour le Kreisker, mais nous ne sommes pas dupes !

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Ame sensible, il faudra patienter encore quelques jours avant de découvrir la suite de nos trépidantes aventures qui se rapprochent imperceptiblement de ce fameux clocher du Kresker !

15 août 2015

Larguez les amarres...

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La saison des visiteurs bat son plein...

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Le temps d'une belle journée à Douarnenez...

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...de faire le tour de la terre...

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...et il est déjà temps de repartir pour de nouvelles aventures...

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...sur un pied et en marche arrière !

13 août 2015

Encore quelques pierres...

L'église saint-Nonna, à Penmarc'h, offre un double visage à celui qui la visite. Le vénérable bâtiment, recouvert de lichen et usé par les vents vient tout juste d'être restauré. La grosse tour carrée du clocher ainsi que sa façade occidentale ont été littéralement remises à neuf.

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L'effet est bluffant. On se retrouve, à l'intérieur de la tour comme à l'extérieur, devant un édifice tout en lumières et en reliefs tel qu'ont pu le découvrir les habitants il y a cinq siècles. Rien d'étonnant à ce que le thème de la mer soit omniprésent dans les sculptures, mais aussi à l'intérieur de l'église où de magnifiques ex-voto prennent la forme de maquettes de bateaux.

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Un peu plus dans les terre, à proximité des alignements qui portent son nom, la chapelle de la Madeleine, construite sur le site d'une ancienne léproserie, et pour moi la plus connue des chapelles de Penmarc'h bien que je ne l'ai jamais vue au paravant.

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Devant elle, la fontaine et le lavoir de Saint-Pustoch, réputés guérir les enfants des pustules, eux aussi largement restaurés (le lavoir et la fontaine, pas les enfants). Les associations de sauvegarde du patrimoine sont décidemment bien actives en pays bigouden ! 

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Dans la chapelle de jolie de proportions, nous découvrons enfin les vitraux réalisés par le peintre Jean Bazaine dans les années 80, penmarchais d'adoption. Non figuratifs, ils évoquent la vie de piété de Madeleine. Ils sont tout de rose et orange, parfois ponctués de quelques rubans bleus, signe que la vierge n'est pas loin...

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Enfin, parce que nous avons la chance d'être accompagnées de guides au fait des secrets de leur territoire, nous découvrons, au bout d'un petit valon verdoyant, après avoir longé un vénérable figuier odorant, la mignone chapelle Saint-Marc, sa fontaine et son lavoir perdus dans les plantes aquatiques.

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Ame sensible, ici se termine notre périble en pays bigouden. D'autres découvertes nous appellent, mais sois-en certaine, nous reviendrons...

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11 août 2015

ça brille de partout !

Prévu depuis longtemps, voici enfin le pélerinage à Lampaul-Guimiliau, lieu de naissance de notre bon Abgrall. Il y est né, il y a célébré sa première messe après son ordination et, en tant qu'architecte, a dessiné les plans du monument au mort.

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L'église nous surprend par sa taille, sa richesse et le clinquant de ses retables. Tout est luxe et débauche de fanfreluches, si on peut appeler ainsi les (trop?) nombreuses sculptures qui truffent les coins et recoins.

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Les murs ne suffisant pas, la poutre de gloire est, elle aussi, polychrome.

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Les fonts baptismaux sont, eux, abrités par un baldaquin du XVIIe siècle. La farandole de statues, qui ne sont pas sans m'évoquer les personnages de l'horloge astronomique de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg, représentent les douze apôtres.

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L'extérieur est également chargé, au regard de la taille de la commune. L'explication vient de sa richesse économique liée aux tanneries et à l'industrie du lin et du chanvre qui servaient à fabriquer les voiles des navires.

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A l'extérieur, outre le porche et le calvaire richement sculptés, il y a un grand et étonnant ossuaire servant également de chapelle, actuellement transformé en boutique de souvenirs, et dans lequel nous avons la surprise de découvrir, accroché au mur, un projet de clocher de la main d'Abgrall. Enfin, plus exactement une reproduction légèrement gondolée.

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Il suffit de lever la tête pour s'assurer que ce projet n'a jamais été réalisé. Mais qu'est-il arrivé à ce monumental clocher ? Il a été foudroyé, bien sûr ! En 1812 pour être précise. Avant la naissance d'Abgrall, donc.

10 août 2015

Où est la mer ?

Une des raisons qui nous a atirées jusqu'au bout du monde c'est la curiosité de découvrir les ruines de la chapelle du Languidou, à Plovan. On y trouve la même anbiance qu'au vieux Quimerc'h ou à l'abbaye de Landevennec, toutes mesures gardées.

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Elle a été remise en beauté après un long abandon. Si l'on en croit les panneaux d'interprétation qui l'entourent, elle a tout d'abord été construite pour Saint Guidou (ou Kido) au XIIe siècle, puis réorganisée au XVIe siècle. C'est de cette époque que date la rosace, construite dans un style dit de l'école de Pont-Croix. Ces panneaux didactiques, florissants, obligent à une véritable gymnastique pour qu'ils ne soient pas visibles sur les photos.

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Ayant lu dans un texte de Per-Jakez Helias qu'autrefois la chapelle avait les pieds léchés par les vagues et que les bateaux y accostaient, j'en avais conclu, peut-être un peu rapidement, qu'elle était encore aujourd'hui au bord de la mer. Et pourtant, non. On ne voit pas la mer, pas même à l'horizon, ni non plus les marais qui l'en séparent.

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Mais voici ce qui m'a particulièrement attiré vers ce site : les deux magnifiques photos trouvées dans les archives de notre photographe archéologue.

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On remarque combien le site était enterré, ou ensablé, alors que le lierre recouvrait la rosace. Impossible de ne pas penser aux sites égyptiens ensablés que les archéologues étudient pendant les campagnes napoléoniennes, le sable atteignant parfois le plafond des voutes qu'il faut alors admirer... de très près !

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En voilà une belle aventure, me diras-tu, mais où va t-on demain ? Au nord, bien plus au nord !

9 août 2015

De bien jolies ruines...

Deux charmantes chapelles ayant pour point commun d'être tombées en morceaux. La chapelle Saint-Germain à Plogastel Saint-Germain, d'abord. Dès le porche, le clocher questionne.

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Une fois vu de face, il ne questionne plus. Il manque. Vérification faite, il s'est écroulé en 1846, foudroyé, ainsi que le second clocheton. Il n'a jamais été reconstruit, les pierres s'étant volatilisées.

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Tiens, j'en ai retrouvé un morceau...

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La deuxième belle endommagée joliment restaurée est la chapelle de Languivoa, à Plonéour-Lanvern. Son  clocher a été décoiffé lors de la révolte des bonnets rouges, au XVIIe siècle. Décidemment, entre les clochers foudroyés et ceux découronnés, c'est heureux que quelques uns restent encore debout !

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Ame sensible, je te laisse juger du résultat des travaux par  comparaison avec la photo prise par l'ami Abgrall alors que la chapelle était à l'abandon, à la fin du XIXe siècle.

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Il n'y a pas beaucoup de latitude pour embrasser l'ensemble de l'édifice, il faut se jucher sur le piédestal du calvaire qui lui fait face...

7 août 2015

Du vent et des cailloux...

Approcher de la baie d'Audierne signifie généralement pour nous perdre la notion du temps. Cette fois-ci, il s'est également agit de se fourvoyer quant au distances. En effet, nos sens ont été mis à mal dans ce paysage pelé où tout semble à portée de main parce qu'on y voit loin à l'horizon. Ayant lu une légende narrée par Per-Jakes Helias relatant le recul de la mer qui, contrariée, se mit à souffrir de meaux de ventre, j'étais convaincue que celle-ci était malgré tout encore bien proche.

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Pourtant, ce petit tronçon de lande nous séparant de la côte étant plus valonné qu'il n'y paraissait au premier abord, c'est finalement deux kilomètres qu'il nous a fallut parcourir pour enfin mettre les pieds sur la dune. Mais peut-être sommes nous simplement tombées sur une dune blagueuse ? Tu avances d'un pas, je recule de deux...

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Ayant ainsi pris un retard non négligeable sur l'horaire prévu, soulées par le vent et vaguement inquiétées par la couleur du ciel, nous avons fait immédiatement demi-tour pour regagner la voiture restée sur la route du vent solaire et poursuivre notre périple.

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Mais repartir sur nos pas signifait... d'abord retrouver nos pas sur une lande striée de sentes à peine dessinées. Au loin, le clocher de Tronoen, que nous avons "zappé" comme le faisait Abgrall lorsque son programme d'excursion était trop copieux...

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Un peu plus tard dans la journée, dotées de guides chevronnés, nous sommes allées voir l'allée couverte de Lestriguiou et les alignements de la Madeleine, à Penmarc'h. Peut-être Abgrall en a-t-il fait un relevé ? Ce sera à vérifier dans les archives car, pour mon oeil non averti, rien ne ressemble plus à un tas de pierres empilées qu'un autre tas de pierres empilées. Les voir "en vrai" leur donne un attrait et un côté énigmatique incomparables.

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Si j'ai bien retenu la leçon, les quelques pierres rassemblées là ne sont que les maigres vestiges de vastes alignements constitués de plusieurs centaines de pierres levées.

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Même résiduel, cet ensemble est bien plus accessible et visible que celui que j'avais précédemment voulu voir. En effet, lors d'une déjà ancienne escapade à Brasparts, en juillet dernier, j'avais repéré un alignement connu sous le nom d'an eured veign, autrement dit la noce de pierre, d'après mon guide des chemins de randonnées.

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Au moment de bifurquer là où le guide le préconisait, alors que rien ne l'indiquait, seule une vague piste serpentait à travers un champ en friche avant de se perdre dans un labyrinthe de fougères. J'avais finalement pu approcher l'une des pierres, littéralement noyée dans un bouillonnement végétal, mais n'avais jamais trouvé le reste de la noce...

Ame sensible, tu as tout lieu de triplement te réjouir. C'est la bonne affaire du jour ! Après tout, n'y avait-il pas le taol balaenn hier dans les rues de quimper ?

Mais revenons aux trois sujets de réjouissances. Non seulement j'ai encore de nombreuses belles choses à te raconter de cette longue journée bigoudène, mais en plus il faudra nécessairement y revenir tant il y a à découvrir. Enfin, et surtout, il n'a finalement pas plu !

6 août 2015

Fiasco...

Toutes pétillantes de curiosité, nous projetons une étape à Châteauneuf-du-Faou afin d'aller confronter le piédestal dessiné par l'ami Abgrall pour la statue de Notre-Dame des portes avec la réalité du terrain. Châteauneuf étant une de nos destinations récurente, j'avais le souvenir d'une petite chapelle et surtout du magnifique point de vue sur le cours de l'Aulne, en contrebas. En tout cas, pas d'un grand machin imposant.

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L'édifice ne m'a guère plu, et seul un écrin deverdure, pour ne pas dire un camouflage, me le rend moins antipathique. Mais que cherchons-nous ,exactement ? Une statue polychrome sur un trône en bois sculpté assez monumental, réalisé à l'occasion du couronnement de la statue en 1894. Il est visible sur les cartes postales anciennes.

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Mais, aujourd'hui, la statue est posée au sommet d'une colonne blanche des plus sobre et le trône a disparu. Il semble qu'il ne soit pas sorti non plus au moment du pardon, fin août. Vérification faite, je n'ai pas écrit sur le cartel qui sera dans l'exposition que le trône existait encore aujourd'hui. Ouf.

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Précisons en passant que la grille en fer forgé qui entourait la statue, elle aussi dessinée par Abgrall, a également disparue. L'histoire de cette statue est intéressante. Elle remplace une précédente statue découverte entre les racines d'un arbre à Trévarez, tout près de là. Cette statue aurait fait l'objet d'un culte pré-chrétien. Elle serait dotée de pouvoirs de guérison et fait encore aujourd'hui l'objet d'un culte fervent.

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Nous poussons jusqu'au centre-ville, afin de rejoindre l'église paroissiale dont nous ignorons le nom. Nous faisons le tour de l'édifice, cherchons les noms de rues avoisinantes, déchiffrons même toutes les affiches pieuses devant le presbytère, mais aucun indice de filtre. C'est d'autant plus curieux que partout dans la ville fleurissent des panneaux touristiques évoquant la vie et l'oeuvre de la gloire locale, le peintre nabi Paul Serusier, qui a entre autre peint des fresques murales dans cette église. Une fois rentrées, laréponse viendra de l'ami wiki, l'église est consacrée à Saint-Julien et Notre-Dame.

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Quitte à se poser des questions, j'étais bien curieuse de connaître la signification des portes de Notre-Dame des portes, n'ayant rencontré nul part ailleurs cette appellation. J'ai fini par tomber sur une explication qui ne laisse pas de place au merveilleux. En effet, la chapelle, de même que celle édifiée avant elle, sont construite à l'emplacement de l'ancien château (ex-château neuf, eh eh eh...) au dessus de la porte duquel le châtelain avait placé une statue de la vierge. Point.

Le hasard a voulu que nous rencontrions cette étonnante et vénérable porte à Laz, sur une maison en complète rénovation. 

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L'église Saint-Germain et Saint-Louis, à Laz, quant à elle, est en partie murée et largement herbue mais toutefois moins à l'abandon que sa voisine de Tregourez. Ame sensible, si tu t'égares dans ce riant pays, les Montagnes noires, sache que son histoire est des plus sombres. En résumé, les environs, boisés et dangereux pour les voyageurs, était au surplus peuplé de loups.

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Une jolie surprise nous attend derrière le presbytère, à côté de statues de la vierge et de Sainte-Anne, un curieux cavalier blessé chevauchant son noble destrier. Convenons qu'à lui seul il rachète le manque d'attrait de nos investigations du jour...

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