Chemin faisant...
Déambuler à travers le Finistère n'est pas tout. Il faut d'abord rejoindre un point de départ initialement repéré à l'aide d'un guide, d'une carte ou du Map'ami qui dit par ou passer... Le tout donnant lieu à un récapitulatif écrit et à un trait de fluoteur sur la carte. N'oublions pas que je suis trèèèèès tête en l'air et qu'un rien me distrait.
Pour te donner une idée de l'ampleur de la difficulté, si je te disais que pour rejoindre Brasparts et son Mont Saint-Michel j'ai fait pas moins de sept étapes. Sept ! En 45 kilomètres. Une tragédie. Mais comprends-moi, je suis passée devant la chapelle Saint-Voarin, à deux pas du Cloître-Pleyben, si jolie dans son écrin de maronniers fleuris...
L'église saint-Blaise, du Cloître-Pleyben. Malgré son clocher élégant du XVIe siècle avec ses galeries à balustre et sa belle tourelle, c'est une des statues du calvaire, lui aussi du XVIe, qui m'a le plus interpellé. Il y a dans les environs des Ty-blaise en veux-tu en voilà.
Cocteau n'est pas loin...
L'église de la Sainte-Trinité, à Lennon. une façade quasi-jésuite, visiblement récupérée sur l'édifice précédent. Devineras-tu qui a commis cette recomposition ? Pas Abgrall, en tout cas. Mais son compère Joseph Bigot.
La chapelle Saint-Nicolas, toujours à Lennon, accompagnée de sa fontaine. La statue et les vitraux relatent les aventures du saint. On y distingue parfaitement les enfants dans le saloir.
Saint-Nicolas, patron des enfants, voyageurs, marins, vitriers, bouchers, et bien d'autres encore... Ame sensible, ne te réjouis pas trop vite, j'ai encore quelques étapes à te raconter avant de clore le sujet !