Nos épées à bulles ne nous lasseront jamais !

Imagine les sabres laser de la guerre des étoiles, ou les batons lumineux des parqueurs, sur les pistes d'atterrissage, mais permettant de produire des bulles de savon géantes !

Si certains jours elles s'envolent et disparaissent par delà les frondaisons, d'autres fois elles se posent dans l'herbe et forment un tapis irisé. Ame sensible, toi aussi tu trouves ça poétique ?

Même si les vacances paraissent déjà loin, voici encore quelques-unes parmi les lectures de détente les plus agréables de l'été :

 Les pétillantes, de Didier Fourmy, ou l'art du bien vieillir. Rocambolesque à souhait, avec de jolis personnages. A classer à côté des Petites choses, de Deborah Moggach (adapté au ciné sous le titre d'Indian Palace)...

 Le livre qu'il ne faut surtout, surtout, surtout pas lire, de Sylvie Laroche, dans lequel lire devient une occupation dangereuse. Le héro, Max, sauve le monde grâce à son aversion pour la lecture. Entre enquête et science-fiction, non ce n'est pas QUE pour les enfants !

 Les adieux à l'Empire, d'Olivier Barde-Cabuçon. Celui-ci, je l'ai adoré. Près de 800 pages imprimées petit et serré m'ont ralenti, mais pas découragé. Depuis la campagne d'Egypte jusqu'à la retraite de Russie, le destins croisés de soldats de l'armée napoléonienne. Un petit bijou. L'auteur a égaleement écrit des polars historiques que je vais m'empresser de découvrir...

Vivement les prochaines lectures de vacances !

Un petit tout à Quimperlé...

...et sa chapelle des ursulines...

...pour admirer l'exposition de Paul Bloas. Ses géants sur toile et ses méduses qui s'accordent parfaitement avec le plafond peint.

Dans une seconde salle sont exposées des photographies de ses oeuvres éphémères sur papier, marouflées aux quatres coins du monde.

Un plaisir de le retrouver là, en attendant de découvrir de nouvelles silhouettes dans les rues de Brest.

En sortant des ursulines, on aperçoit le clocher de l'église Notre-Dame de l'assomption qui domine toute la ville.

Elle jouxte la place Saint-Michel, un immense vide, autrefois le quartier Saint-Michel, avec les halles et même une chapelle. Une seule maison ancienne a été épargnée.

Elle me rappelle irrésistiblement la petite maison de monsieur Fredricksen, coincée entre les buildings, dans le film d'animation "Là-haut".

Du quartier Saint-Michel, l'accès à la ville basse peut se faire par une volée d'escaliers.

Depuis les bords de la Laïta, Notre-Dame domine.

C'est à la confluence de l'Isole et de l'Ellé que nait la Laïta. Quimper, Quimperlé, villes confluentes.

Les ruines de l'église Saint-Colomban et les vieilles maisons à pan de bois. Derrière se cache le cinéma.

Au bout de la rue Brémond, l'abbatiale Sainte-Croix.

Et non loin de là, le joli pont fleuri qui enjambe l'Ellé. Ame sensible, tu me crois perdue ? Ce n'est pas le cas, il me suffit de repérer le clocher de Notre-Dame pour revenir à mon point de départ.

Mon sac à main en paquets de café commençant à craquer de partout, j'envisage de m'en faire un neuf. L'année précédente, c'était en gourde de compote. Cette fois-ci, je tente de créer un tissus original...

J'imprime une partie de la mozaïque de photographies sur plaque de verre préparée pour l'expo sur des feuilles de papier transfert retrouvées dans un tiroir. Elles sentent le moisi, mais ça marche. Mauvaise surprise, elles sont à paillettes...

Je les ai transférées sur deux vieux torchons en coton blanc que je gardais initialement pour faire des petites toiles.

J'y couds des  chutes de tissus assorti et des poignées découpées dans un vieux pantalon noir. La doublure, elle aussi récupérée, est marron mais ne se verra pas.

Comme j'aime tout coudre sur l'envers, extérieur et intérieur, je n'oublie pas de ménager une ouverture dans un endroit discret pour me permettre de retourner le tout et mettre le sac à l'endroit.

Et voilà le résultat. Exactement ce que j'avais imaginé, du sur mesure. Ame sensible, tu te dis certainement que je vais finir par faire une indigestion de cette expo, mais j'adore ces plaques de verre. Et puis, dans quatre mois, lorsque tout sera déjà terminé et remballé, mon sac me fera un joli souvenir...

Du haut de ma montagne (194 mètres !) je surprends la flèche de Saint Gille se baignant dans un nuage de lait...

Cette mer de nuage me fait irrésistiblement penser à la BD de Jacques Martin dessinée par Gilles Chaillet les Portes de l'enfer, où Lefranc découvre une mer de nuages :

Il s'empresse de sonder le phénomène.

Toi, lecteur, tu tournes la page, et : Pschhhh ! Coup de théatre, c'est un rien toxique !

Je te fais grâce de la suite des péripéties dont le héro sort indemne. Ame sensible, inutile de me le rappeler, je sais que j'en reparle chaque année à la même époque. Sans aucun doute, cette histoire m'aura marquée. Mais elle est parue en 1978 et j'avais 11 ans. Aujourd'hui je le sais, ce n'est qu'un papyrus pour les enfants...

Que s'est-il passé durant cette première semaine de montage ?

Alors que nous prenons possession des lieux, et que les oeuvres de l'expo précédente sont remballées, chacun s'affère à configurer la pièce suivant le plan prévu. Cloisons mobiles installées, vitrines alignées, mais aussi rebouchage des trous d'accrochage sur les murs et retouche de peinture par dessus. Nous gardons les murs blancs, tels qu'ils étaient pour l'expo d'été, c'est un gain de temps considérable !

Une fois l'équilibre souhaité obtenu (un peu plus sur la gauche, 10 cm à droite, oui ! Là ! On pose !) un grand moment est ensuite consacré au positionnement des repères de montage, pour les documents et pour les textes correspondants. Même si ça ressemble à une perte de temps, c'est absolument nécessaire pour ne pas s'emmèler les crayons...

L'arrivée  des plans encadrés, avec leurs passe-partout bleus, nous donnent une idée de l'ambiance finale...

Puis les documents à mettre sous vitrine arrivent. Leur volume tout à fait confidentiel cache plusieurs centaines de documents anciens et fragiles, qu'il va falloir manipuler avec minutie.

Mais nous profitons d'abors de la présence de paires de bras pour faire un essai de positionnement des cadres. Les combinaisons possibles sont limitées et chacun des douze ensembles à accrocher présente ses propres contraintes. Mais l'accrochage définitif ne sera fait que la semaine prochaine.

Nous terminons la semaine par un long après-midi de concentration absolue, à pré-installer les vitrines, chacune afairée de son côté, puis faisons toutes les deux un tour global de chipotage, car nous sommes de grandes chipoteuses !

A la fin de cette première semaine tout est prêt pour l'accrochage proprement dit. Ame sensible, tu aprécieras tout le piquant de l'appareil deprojection qui pointe sur la borne numérique.

Tu me diras qu'il ne reste presque plus rien à faire. Gargl ! Je m'en étrangle ! La semaine prochaine sera technique. Nous devrons, d'ici vendredi, avoir accroché les soixante encadrements et... réalisé l'éclairage. Echelle à déplacer, spots à régler vers chaque vitrine, chaque cadre...

En parallèle, la routine continue, et il va falloir assurer tout ça en pointillé, entre les réunions, permanences de service public et autres exercices d'évacuation. D'ici là, n'oublions pas  de respirer...

C'est reparti pour les bricolages idiots et les projets improbables !

Non que je me sois découvert une passion tardive pour les crocodiles : il s'agit de répondre à une commande! Et comme mes connaissances en anatomie crocodilienne sont limitées, pour ne pas dire inexistentes, j'ai fait quelques recherches sur mon procrastinatruc.com préféré. Je n'y ai pas trouvé d'aide mais un mignon bébé croco...

Il a quand même bien fallut s'y mettre. Déjà, pour l'extérieur, ça a été compliqué : j'ai trouvé moyen de coudre la tirette sensée représenter les dents de la bestioles... à la place de la queue. Boaf. Détail.

L'étape de la doublure n'a pas été plus aisée, d'autant moins que j'avais entre temps eu l'idée d'ajouter de la ouate pour rembourrer le corps et la queue. Reste à trouver comment faire les yeux. Ame sensible, tu apprécieras que j'aie fait évoluer l'idée : initialement, j'imaginais la fermeture au fond de la gorge, entre les mandibules de la bestioles...

Pour finir sur ma lancée, j'ai fait valdinguer la boîte d'épingles à tête sur le carrelage de la cuisine. Pas de panique, un aimant, et le problème est résolu ! Le prototype de trousse croco est enfin terminé, reste à le reproduire en corrigeant ses petits défauts et Groona va pouvoir faire sa rentrée !

Tandis que j'incrustais sereinement les légendes des photographies qui seront projetées sur un des murs de la galerie d'exposition, une question cruciale s'est posée :

Cette plaque de verre, sur laquelle Abgrall lui-même a écrit "Kernevel, Le Moustoir" a-t-elle bien été prise au Moustoir ou non loin de là, à la chapelle de la Trinité, à Melgven ? Les arguments de chacun, étayés par des photographies récentes des deux édifices, ne permettent pas de clore définitivement le débat.

La meilleure solution est alors d'aller vérifier sur le terrain. Ici la chapelle Saint-Maurice du Moustoir, son clocher abattu par l'ouragan de 1987 et sa tourelle fortifiée au clocheton arrondi surmontant une façade aux contreforts symétriques.

Et là, la Trinité, son clocheton beaucoup plus côniques et sa façade à demi tronquée.

Voici rapprochée la chapelle du Moustoir, à 120 ans d'écart. La flêche et quelques statues ont disparues, certaines parties de la restauration de la façade semblent mal vieillir, mais le doute n'est pas permis, c'est bien elle. Affaire classée.

Un calvaire est également signalé, dont nous retrouvons quelques vestiges à proximité. Difficile d'en distinguer les éléments, le pauvre Christ semble avoir deux torses.

Ame sensible, inutile de me le faire remarquer, si je dois vérifier l'identité de tous les édifices présentés dans le diaporama, je ne l'aurai jamais fini à temps !

Quand tu vas à la plage de Kersidan alors que tous les malheureux touristes sont sur la route du retour, que le ciel est bleu et l'eau délicieuse...

...tu aprécies encore plus ton petit coin de Finistère !

Nous en avons déjà parlé, les chats ont une propension certaine à s'installer dans les endroits les plus improbables. Je me suis amusée à faire une (petite) sélection du temps où ils étaient chatons...

Dumbledore dans le pannier de la cocotte minute...

Baba Yaga pas si chatonne dans les feutres...

Dumbledore, encore lui, bien grandit et encerclé par une construction de Kapla. Autant qu'il m'en souvienne, il avait souplement sauté au dessus de la palissade pour venir s'installer sans rien faire tomber...

Tchou logiquement installée dans une botte...

Ource porté comme un bébé Kangourou...

Bidule coincé dans une sandale... Sans parler des très classiques cartables, tiroirs, ordinateurs et autres bacs à linge. Babok lui, faisait une fixette sur la poubelle dans laquelle il restait régulièrement coincé. Les chats grandissant, le phénomène s'est estompé. Quoi que...

La semaine dernière, Teigne, 8 ans, a trouvé judicieux de se coucher en boule sur le torchon tendu qui protégeait la confiture avant cuisson ! Ame sensible, excuse-nous d'avoir ri en supposant qu'elle allait être macculée de jus de mûre. A y réfléchir, ça n'aurait pas été forcément si drôle ; je me souviens encore de Debla entrant dans la cuisine après être tombé dans la cuve à lisier et qu'il avait fallut attraper et laver...