Je ne résiste pas à rependre quelques minutes le clavier pour partager la joie du bonheur des premières étapes de cette "petite" toile (70 x 57 cm) que je fomente depuis quelques semaines...
Un premier fond de couleur vive, que l'on apercevra toujours sur les bords (la marge, toujours la marge...)
Sur lequel est appliquée la vraie couleur de base, ici du blanc, texturé au maximum à la spatule. Attendre que ça sèche... Attendre... Attendre...
Commence tout le plaisir de faire vieillir cette surface blanche, les creux et volumes obtenus à la spatule vont y aider. Les teintes posées puis essuyées vont se loger dans les creux...
Essuyer avant que ce ne soit complètement sec...
Comme souvent, passer un temps fou à fignoler des détails qui au final ne seront plus distinguables, mais participeront à l'ambiance globale "usé-chiffonné". Ici, une formidable citation de Francis Picabia (écrite en miroir) : "Il n'y a d'indispensable que l'inutile".
Quasi incontournable, je ne m'en lasse pas : le brou de noix et la richesse de ses textures.
Le sèche-cheveux pour augmenter les coulures.
Voici le fond terminé ce matin, la photo, épouvantable ,prise à la lumière de la cuisine... Et comme souvent, il me plait tellement ainsi que j'hésite à y ajouter une silhouette. Et, comme d'habitude, je vais l'y mettre. Aller, Zou ! Je retourne m'occuper de l'indispensable de l'essentiel !