Aérons un peu...
Par ce grand beau temps, la maison aussi a droit à son bol d'air. Je sors toutes les affaires, pièce par pièce, nettoie et fais sécher. Certains indices ne trompent pas, l'hiver a été humide.
Je mets mon encombrante théorie de pulls à s'aérer sur le fil à linge et en profite pour faire le tri. Un gilet gris, 2 gilets gris, 3, 4... Aux quels s'ajoutent une douzaine de tricots noirs, tous plus boulochés les uns que les autres. J'espérais faire de la place, mais n'ai réussi qu'à opérer deux sacrifices, parmi ceux de plus de vingt ans trop petits depuis des années. Et ils n'étaient même pas gris. Ni noirs. Ni kaki.
Le problème, lorsque je remue tout partout, ce ne sont pas les araignées dérangées, non. Elles tisseront une nouvelle toile dès que j'aurai quitté la pièce. Le problème, c'est de s'arrêter à chaque (re)découverte. Tiens, c'était là, ça ! Oh, des photos. Rien de pire que les photos.
Dans notre chambre, l'horreur absolue. J'ai compté pas moins de 37 tableaux, stockés dans les recoins et sous les meubles. Je les avais oubliés. Eux aussi ont été nettoyés, puis j'ai finalement fait un grand chambardement entre ceux accrochés et ceux qui ne le sont pas, ou plus. Et restocké le surpus encombrant dans les coins.
Ame sensible, ne t'imagine pas que la maison est proprette, à ce rythme-là je n'avance pas beaucoup. Et puis, c'est un classique, la poussière revient toujours pus vite que je ne l'enlève ! Un vrai tonneau des Danaïdes.