Ce n'est pas parce qu'il fait un temps de limace qu'il ne faut pas faire des projets d'été...

La première incursion au sous-sol est toujours la plus difficile, il faut retrouver les outils éparpillés, dégager la surface de travail et se désoler en découvrant que la lame de scie a rouillé.

Et donc reprendre ses petites habitudes.

Pester sur les angles...

Gromeler en ouvrant le pot de lazure jaune... mais il faut voir le bon côté des choses : en l'utilisant en sous-couche, elle se voit moins qu'en glassis. Mouai.

...pour obtenir deux nouveaux carrés, 60 x 60 cm, dans l'idée de poursuivre la série des carrés "vus du  ciel". Affaire à suivre.

Anatomie approximative...

Essayer de faire tout tenir ensemble...

Former les volume à grand renfort de papier kraft et de scotch brun.

Graver quatre silhouettes de nous à partir de vieilles photos...

Faire des tirages sur divers papiers plus ou moins lisses, plus ou moins transparents...

Au final, il y a une invasion de nous !

Les plaques nettoyées sèchent en bonne compagnie...

Bref. Il n'y a plus qu'à en faire quelque chose, mais quoi ?

Autre variation sur le thème des silhouettes au format 7 x 7 cm, cette fois-ci en découpant les personnages dans du carto nblanc. L'autre alternative envisagée était le crayon de blanco ou posca...

Nous avons donc, une ribambelle à la pointe sèche, une autre au stylo sur carte routière et la troisième en découpages :

Et après ? Faut voir... Mais je retournerais bien vers des formats un tout petit peu plus confortables, disons dix fois plus grand,s ce serait bien !

L'an dernier, à la même époque, c'est un mur bleu glazik qui me préoccupait. Cette année, ce serait plutôt l'encre pour taille-douce bleu de Prusse... et je préfère !

D'abord graver les plaques. Les poses déjeuner de la semaine ainsi que qelques soirées n'ont pas été de trop. En tout, il y a 5 (petites) plaques. Comme de la pointe sèche, mais en pas pareil... et plus facile.

Encrage et essuyage de la plaque, classique. C'est l'étape fatidique pour mes doigts qui resteront bleux plusieurs jours...

Tirage sans presse, pour les petits formats le laminoir serré au maximum fait l'affaire. L'idée est d'obtenir un rendu "trait de stylo bille"... alors qu'aucun stylo n'intervient dans l'histoire, bien sûr !

Plus compliqué, essayer de caller plusieurs plaques sur le même tirage. Sans plateau de presse, c'est très approximatif.

Et dire qu'il va falloir remettre tout ce petit monde dans le bon ordre...

Finalement, j'y suis arrivé. Je n'ai perdu qu'un personnage dans la bataille et les cuvettes sont bien visibles comme je voulais. Seul bémol, le nombre réduit de tirage. Trois passages par plaque, grand maximum. D'accord, la prochaine fois on fera sur cuivre !

Ame sensible, si tu lis ça, inutile de chercher le personnage disparu... il n'a jamais été gravé. Un oubli. Oups.

Quelques éléments supplémentaires apportés aux aplats de noir avant de peindre le tout à l'acrylique.

C'était il y a un mois. Depuis, le projet est à l'arrêt (au beau milieu du salon...) faute de temps -ou autres- pour aller quérir du vernis. Inutile d'insister, je n'utiliserai plus la lasure ton "pin clair" (comprendre jaunâtre)sur des couleurs  froides. Un tableau de sacagé, ça suffit comme ça !

Juste pour le plaisir de passer une heure à découper, j'essaie de faire un carnet en suivant les consignes préparées pour l'atelier "fabrique ton patrimoine" qui sera lancé cet automne.

Comme je ne suis pas en CE2 et que ce n'est qu'un falacieux prétexte j'oublie finalement les consignes...

...et m'amuse avec une merveilleuse phrase de Roger Caillois sur les jardins. Enfin, j'ai respecté le format, quand même.

Je suis ravie du bon moment passé avec de la colle plein les doigts, et je jubile à l'idée que ce n'est pas moi qui aurai à m'en occuper...

Durcir le tout à la lazure...

...et attendre que ça sèche avant de peindre à l'acrylique.

La journée estivale est déjà loin, et je me suis depuis tricoté une petite écharpe torsadée, de celles qu'on enfile comme un col roulé, et qu'on appelle un snood. L'idée était de donner l'impression d'un enchevêtrement...

A qui le trouve un peu sombre, ce snood, je rétorque qu'il est en tout point parfait pour agrémenter mon ciré...

La couture a pris un peu plus de temps que prévu. Je ne m'en suis pas approchée pendant plusieurs jours après m'être pris le tout sur la tête en voulant regarder derière pour attraper l'aiguille. J'ai essayé de rattraper le châssis pour qu'il ne se fracasse pas au sol, ce qui a eu pour résultat de le dérouter vers la table, donc de le sauver, mais d'envoyer valser la boîte à couture et ses bobines de fil... que Callac s'est fait un plaisir de gober.

Tout ça un matin quelques minutes avant de partir bosser, dans l'espoir de me redonner un peu de peps. Raté.