Le chemin de randonné nous amène à un point de vue en surplomb du barrage. D'un côté le sol lumaire, de l'autre la végétation verdoyante.

Et nous voilà redescendant dans la vallée du Blavet et traversant l'écluse pour remonter de l'autre côté.

En chemin, nous croisons la fontaine Sainte Trephine...

...et atteignons la chapelle du même nom depuis laquelle on aperçoit toute la région, dos au lac.

Tiens, l'écluse qui nous a permis de traverser. C'est par là qu'il faudra repasser tout à lheure, après avoir été vadrouiller un peu plus loin sur les berges du lac sans eau. Une fois redescendues, nous apercevons le sommet de la flêche de la chapelle, nichée dans un écrin de verdure...

Redescendre pour retraverser le pont de l'écluse... et regrimper de l'autre côté pour  repasser au dessus du barrage, avant de redescendre en zone surpeuplée. Ame sensible, toi aussi tu en as plein de dos, les jambes, et tout le reste ? A la fin de la journée, nous n'avions parcouru que 6 petits kilomètres, mais dévalé ou regrimpé quelques 250 mètres de dénivelé. Ouf.

Ame sensible tu l'auras compris, cette semaine j'abgralise. je pense Abgrall, dors Abgrall, respire Abgrall... Bref, je psychotise. Cette photo a été prise au cimetière Saint-Marc. Tiens, il faudra que je te parle de la chapelle du même nom...

Quand, parmi les statues en bois polychromes du XVIIe siècle, tu vois ce Saint-Antoine "réparé" à coup de bandes de papier, tu ne peux t'empêcher de supposer la statue en carton romain. Parce que, justement, tu viens de rédiger un court texte sur le sujet. Cartapesta, papier mâché, la tradition remonte au XVe siècle... Aujourd'hui, on en fait même du mobilier. Mais voilà, il faudrait retourner observer la statue de plus près car la photo ne permet pas de confirmer l'hypothèse. T'avais qu'à mieux regarder, Sherlock !

Ame sensible, affute tes arguments, on en reparlera...

La fontaîne Saint-Eutrope et son lavoir, devant la chapelle Bonne-Nouvelle, en contrebas de Locronan. Une chapelle avec de magnifiques vitraux modernes de Manessier. Il y avait une chapelle Saint-Eutrope, non loin de là, mais elle a aujourd'hui disparu.

Au sommet de la côte, pas encombrée par les touristes malgré l'affluence du jour, tu aperçois le clocher de l'église Saint-Ronan. Alors, grimpe !

Dépasser la dite église Saint-Ronan dans laquelle nous voyons de belles statues en bois polychrome. Ce printemps, des travaux ont été effectués pour redécouvrir les ciels étoilés peints sur la voute et dissimulés par des couches de badigeon. Mais on n'a rien remarqué, même avec le nez en l'air...

Puis continuer de grimper jusqu'à aprécier la vue panoramique. Un beau petit dénivelé de 150 mètres pour se mettre en jambes...

Ame sensible, prépare-toi, on reviendra... car nous ne sommes pas allées voir l'oratoire de Plas ar Horn...

Quitte à replonger dans le sujet, autant le faire par le petit bout de la lorgnette... Si je te dis "reprise de monuments" tu penses à quoi ? A la réutilisation d'un édifice pour un usage différent que celui pour lequel il était initialement destiné ? Alors, faisons une rapide visite des anciennes chapelles quimpéroises...

 L'ancienne chapelle de l'hôpital Saint-Louis, devenu ensuite prison de Mesgloaguen et actuellement en triste état... deviendra bientôt un ensemble d'appartements. Le clocheton devrait rester.

 L'ancienne chapelle Sainte-Anne, dans la bien triste rue des douves, désaffectée en 1974, qui héberge aujourd'hui le conservatoire. L'école Sainte-Anne est, elle, devenu un parking. Je me souviens y avoir eu des collections stockées... et moisies ! Ame sensible, rassure-toi, l'herbier est maintenant en sécurité...

 L'ancienne chapelle des ursulines, devenue chapelle des Dames de la Retraite, puis aujourdhui le lieu de conservation des archives municipales et communautaires.

 La chapelle de la providence, joliement mise en valeur depuis les travaux du parking des anciennes glacières,  proximté de l'écluse du moulin du duc, est un lieu d'accueil médical de jour.

  La chapelle Saint Joseph, rue de Rosmadec, est un lieu magique, un petit Nom de la Rose, sans Umberto Eco ni Guillaume de Baskerville, et version bibliohèque diocésaine.

Dans la même veine, la chapelle du Likès est devenu le self du lycée, mais ça fait moins rêver...

Un petit tour coloré dans les rues de Plobsheim... Ame sensible, tu apprécieras que je t'épargne les façades jaune bouton d'or ou violet d'évêque...

Dimanche, petit tour au salon du livre de Plomelin. Michel, Serge, Angèle, Stéphane, Marie-Josée... ils étaient tous là... Et puis, de belle découvertes, aussi. Comme John-Erich Nielsen, auteur de polars anglo-saxons... Mais on en reparlera après lecture... Et pour une fois, c'est moi qui aurai la V.O. et Pouma la traduction !

Tu croyais quoi ? Qu'on allait traverser le centre de Plomelin sans s'arrêter pour "admirer" Saint Melon, construite en 1893 par? par? Abgrall, bien sûr ! C'est bien, tu suis.

Ame sensible, toi aussi, tu la trouves vraiment laide ? Faible consolation ,le calvaire est charmant... mais semble minuscule au regard du monstre architecturale...

"Pluie à Menez Bris, éclarcie à Kersidan..." le dicton se confirme encore une fois ! Et, surprise, il y a plus de monde qu'en plein mois d'août.

Du vent, des touristes... nous bifurquons par le chemin de randonnée jusqu'à la chapelle de Saint Philibert et sa fontaine votive.

Pas trop sûres de la direction à prendre pour terminer la boucle, nous rebroussons chemin et rentrons par la côte...

Là, juste là, c'est la petite plage sympa où on se baigne...

A un siècle d'écart, Pouma est un groupe de bigouden à elle toute seule...

Aujourd'hui restaurée, l'église ruinée Saint-Jacques de Lambour a bien meilleure allure...

La fenêtre ogivale de la façade occidentale a été reconstruite (oui, je m'exerce à employer le vocabulaire architectural de circonstance...)

En vraies touristes, passage obligé par le chateau...

...le pont habité...

...et l'église des Carmes avec sa belle rose absidiale...

...et son drôle de clocher à abats-son qui a survécu malgré les prescriptions de l'ami Abgrall qui lui aurait bien réglé son compte pour le remplacer par une flèche de son cru...

Ame sensible, tu te demandes si nous sommes allées voir la chapelle du Sacré-coeur ? Et bien non, navrée de te décevoir, ce sera pour une autre fois...

Tu n'as jamais eu envie de savoir se qui se cachait au bout du panneau "chapelle" posé au bord de la route ?

Moi oui, et j'y suis allé voir...

Parfois, bof. Une chapelle massive entièrement reconstruite au XIXe siècle, si tu vois ce que je veux dire... (tu as un compte à règler avec les architectes diocésains du XIXe siècle, peut-être ?)

Et puis, parfois, tu découvres une jolie petite chapelle au milieu des champs, comme celle de Cadol, avec son magnifique clocher ouvragé datant du XVIIe siècle, son calvaire, son porche... et une silhouette  en triangle que l'on aperçoit de loin.

Une autre, devant laquelle on passe, sans jamais s'arrêter, lorsqu'on va à la pointe de Trévignon. Notre-Dame de Coat-an-Poudou, à Melgven.

Ame sensible, réjouis-toi, depuis, j'en ai découvert d'autres, pour certaines bien cachées...