Le p'tit bain de foule...

En visite à Pluherlin, à deux pas de Questembert, un peu à l'est de Vannes, nous découvrons la bien mignonne ville de Rochefort-en-Terre. La collégiale Notre-Dame de la Tronchaye et sa tour fortifiée datant du XIIe siècle est entourée d'un tableau de verdure.

Nos guides du jour, fraîchement estampillées "du cru" et pourtant déjà aguerries, nous font découvrir de fort sympathiques recoins ,telle cette porte menant au lavoir.

Le bourg, juché sur un promontoir, est un mélange entre la ville close de Concarneau et Locronan. Riche cité, elle a bénéficié du négoce des ardoises (nous ne sommes pas loin des ardoisières), des tanneries et du tissage de la toile à voile. Au fil de nos pérégrinations estivales, nous aurons traversé les plus grands centres de production toilère, un hasard.

Le village, cumule les labels, non content d'être "jolie cité de caractère", il est aussi "plus beau village de France". Rien que ça...

Une agréable combinaison entre balade dans le parc du château (en ruine), point de vue sur les environs, expo de sculptures, expo photo...

Les rochers alentours s'appellent les Grées, et cela m'interpelle. Les Grées comme les 3 divinités grecques ? Mais ce sont des divités marines. Quoi que l'étymologie voulant dire "vieille femme",  c'est plausible.

Ou plutôt les grées comme les toiles de lin ou de chanvre ? Y aurait-il un lien entre le nom de cette toile et les gréments ? Vérification faite, le verbe gréer vient de l'ancien français agreier, lui-même emprunté à je ne sais quelle langue nordique, greida. A l'inverse, la toile à voile aurait-elle pris le nom du terme de marine ? Les escarpements rocheux pouvant évoquer des voilures, pourquoi pas ?

Boaf, ça ne colle pas, la toile étant du crée et non du grée. Toujours est-il que c'était une bien belle journée.