Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
zapettibulles
25 juillet 2015

Le réveil de la belle endormie...

Telle la Belle au bois dormant, notre heureuse cité s'est éveillée et, telle Cendrillon, elle n'a que la permission de minuit. Une semaine d'ébullition, le temps du Festival de Cornouaille. Encore que... plus un frémissement qu'un vrai bouillonnement...

P1230329

Du badeau, du chalant, des stands et des chapiteaux, rien que de bien factice. L'évênement est posé là comme il pourrait l'être ailleurs... Heureusement, certaines "valeurs sûres" perdurent, la marchande de dentelle, sur le parvis de la cathédrale, porte toujours la coiffe bigoudène. Qu'elle n'a jamais porté ne serait-ce que le début du reste de sa vie... Sa mission ? Illuminer le séjour du touriste citadin qui repart satisfait d'avoir surpris l'autochtone dans son milieu naturel... (cherchez l'erreur).

dPICT8493

Le touriste ,quant à lui, est une espèce tout à fait captivante à observer. Per-Jakez Hélias raconte qu'il se souvient avoir vu apparaître les premiers spécimens, dès avant les congés payés de 1936, et que, faute de qualificatif adéquoit -la notion même de tourisme n'existait pas encore- ils étaient qualifiés de "Kodakerien" à cause de la grosse boîte noire posée sur leur estomac. D'instinct grégaire, il ne s'éloigne pas de la rue Kéréon (où il est assuré de retrouver les enseignes internationales qui lui sont familières). Les plus audacieux s'engageront dans la rue du Gueodet, monteront jusqu'à la place du Salé où sont regroupées les crêperies... Sa tenue, telle un uniforme, est composée d'une marinière, d'un short et de sandalettes, le ciré et les bottes n'apparaîssant qu'en cas de crachin.

P1500886

Crachin qui a d'ailleurs été généreusement programmé en alternance avec de belles ondées afin que le touriste, comblé, puisse étrenner son Guy Cotten et repartir fort d'une expérience riche en émotions : il aura affronté le climat breton... Personnellement, cet intermède pluvieux m'aura ménagé une très appréciée traversée du centre ville déserté, heureux intermède au milieu de cette grouillante semaine.

Ame sensible, tu auras reconnu la sérennité de la place Terre-au-duc au petit matin. Le groupe de maisons surmonté d'une tour carrée était autrefois une hostellerie. La plus ancienne de Quimper, à vrai dire. Elle s'est appelée "La tête noire", puis "Le croissant". Ce qui n'est pas sans rappeler la lune de Landerneau. J'ai par contre lu quelque part qu'il y avait également eu une chapelle sur cette place, mais n'ai pas trouvé à recouper l'information.

Publicité
Commentaires
Publicité
Archives
Publicité