C'est toujours ça de moins à lire...
Juillet ?
L'île aux trentes cercueils, de Maurice Leblanc.
Un Arsène Lupin qui se passe en Bretagne.
Bien aussi,
Demain les chiens, de Simak.
un bassique de la SF. Où les mythes canins parlent de l'homme...
Fleurs de soleil, de Simon Wiesenthal.
Dur. Très dur.
La journée d'un scrutateur, d'Italo Calvino.
J'aime tout de lui, dommage de le lire dans d'affreuses vieilles éditions recouvertes d'adhésifs jaunis. S'il est sorti en oeuvres complètes, je le demande au Père Noël !
le reste des lectures de juillet est à oublier ; Ou déjà oublié...
Août ?
D'autres Italo Calvino, et Ella Maillart et Antonine Maillet, des chouchous,
mais surtout deux petites merveilles :
L'éclat dans l'abîme, de Manuel Rivas,
pendant la guerre d'espagne, des portraits géniaux, qui convergent vers le dénouement, avec comme fil conducteur un vieux bouquin... j'ai été emballée par les descriptions imagées. Difficile de ne pas penser à Jean-Marie Blas de Roblès avec Là où les tigres sont chez eux.
La librairie de l'ombre, de Mikkal Biskegaard,
acheté sur un coup de tête (achat d'impulsion, qu'ils appellent-ça) à cause d'une belle couverture et d'une quatrième alléchante : un polar nordique où les livres sont des armes...
Kilip ne l'a pas laché non plus.
Curieusement, aucune lecture détestable durant ces vacances.
Septembre ?
Un OVNI dans la rentrée littéraire,
Mon vieux et moi, de Pierre Gagnon, chez Autrement littéraire.
Tendre et désopillant.
L'invention de Morel, de Bioy Casares, parce que c'est un classique de la SF toujours cité. Je n'ai pas été déçue.
Le rapport de Brodeck, de Philippe Claudel, le dernier de la liste du bac de Marie que je n'avais pas lu. Excellent, je lirais bien autre chose de lui, il change d'univers à chaque roman.
Octobre ?
une seule lecture, quelques pages par jour au milieu d'une actualité un peu chargée...
Fils de Plouc, de Jean Rohou.
Le tome 1 seulement. Biographie, récit historique, données chiffrées, une plongée dans la Bretagne de la deuxième moitié du vingtième siècle très vivante. J'apprécie M. Rohou comme lecteur, ce qui ne gâche rien...
La suite au prochain épisode...