Hélas, la conclusion du chinois à la cannelle n'a pas été à la hauteur de nos espérances. A aucune hauteur, d'ailleurs. Il était immangeable. Qu'ai-je encore été inventer comme confusion d'ingrédients ? Nous ne le saurons jamais...

Heureusement, ce n'est pas toujours aussi catastrophique. La galette, elle, était jolie et délicieuse, avec une frangipane au pain d'épices. La fève ? Eh eh... je te raconte la belle histoire. Voilà que je vois à la boulangerie une fève tortue et que j'achète une petite galette. Mais nous avons finalement eu... une tong. Moi qui me disais qu'il ne me manquait plus qu'une fève licorne pour postuler au titre de Super Maman. En plus, c'est moi qui l'ai eue, ma fichue fève.

Et avant la galette ? Des paupiettes à la tomate, avec les oeufs durs à part. Pffff. Pour sûr, je les aient nourris ,ce week end !

Les décos avec les décos...

Les guirlandes avec les guirlandes...

...sans oublier le démélage des loupiottes. Bref, on est rodés.

La fin du rituel consiste à laver les vitres et réinstaller les rideaux. Le sapin est dans le jardin, il attend d'être transformé en petit bois pour allumer le barbecue.

Se lever très (trop ?) tôt pour préparer une pâte levée... (décidément, tout le monde est debout, ce matin !)

...garnir les pâtons de beurre fondu, sucre, cannelle et poudre d'amandes...

...pour en faire des colimaçons qui devraient, une fois gonflés, donner le chinois tant réclamé.

Cuisson dans 12 heures, le temps d'un rapide aller-retour au boulot.

un peu de guinguois ?

prochaines étapes ? Repasser pour écraser les plis, molletonner, doubler, ourler...

Se hâter de terminer les ouvrages empruntés pour les vacances avant de commencer ceux trouvés au pied du sapin...

 Orgueil et préjugés et zombies, de Jane Austen revu par Seth Graham-Smith. Où tous les codes sociaux du roman sont transposés à la sauce revenants. Tu jubiles à mesure que scènes se succèdent, tellement prévisibles et pourtant si différentes de l'original. Juste excellent. Hélas, ses autres ouvrages ne sont pas à la médiathèque.

 Deux amantes au Caméléon, de Francine Prose. J'étais ravie qu'un nouveau roman d'elle soit traduit, mais j'ai été (légèrement) déçue par celui-ci. Personnages et situations se veulent toujours noirs à l'extrême, mais je n'ai pas accroché. Peut-être parce que j'en attendais trop, l'intrigue se passant dans le Paris artistique de l'entre-deux guerre... 

 Sumerki, de Dmitry Glukhovski. Polar ésotérique traduit du russe et mettant en scène un traducteur confronté à un manuscrit Maya. Tellement bien goupillé, que tu ne vois pas la fin venir.

Ouf ! Avec un tel début, 2016 promet d'être de qualité, côté lectures !

Parce que je viens de remplacer le porte savon de la douche installé il y a dix ans...

...je récupère enfin les précieuses tablettes rouillées...

Reste à leur faire un support en bois...

...mais ce sera pour un jour moins pluvieux et venteux.

Voici le fin mot de l'histoire :

La coquille s'est brisée...

...et le dinosaure est moche ! Va-t-il rétécir maintenant qu'il est hors de l'eau ?

Malgré tout, ça avance...

La bande de tissus fait maintenant trois bons mètres de long.

Enfin, elle faisait trois mètres avant que je ne la redécoupe en biais de 7 centimètres de large.

Un peu de géométrie a été nécessaire pour que les chevrons n'aient pas trop l'air bancals, mais je devrais pouvoir arriver (à peu près) là où je voulais en venir...

Hier, en 2015...

...et aujourd'hui, en 2016.

Bonne année ?